Publications (Alain Milon)

Ouvrages personnels :

2023 : Henri Lefebvre. Vers une architecture de la jouissance. Presses Universitaires Paris Nanterre.

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Manuscrit retrouvé récemment dans la bibliothèque personnelle de la résidence secondaire d’Henri Lefebvre à Saragosse, Vers une architecture de la jouissance interroge les différentes formes de jouissance que l’architecture contemporaine revêt.
Terme difficilement traduisible, la jouissance dont parle Henri Lefebvre dans ce texte oscille entre le plaisir, la sensualité, la volupté, le délice, le bien-être. Elle devient ici la redécouverte d’un corps architectural à la mesure de la sensualité du corps de l’homme. Mais elle est surtout le rejet de l’ascétisme au sens où Nietzsche en parle dans le Zarathoustra quand il en fait l’expédient du prêtre qui assèche la vie en refusant toute légèreté.
L’ouvrage réinterroge ainsi le principe d’habitation sur lequel Henri Lefebvre à travailler tout au long de sa carrière. Professeur de sociologie à l’Université de Nanterre de 1965 à 1973, il a marqué toute une génération de sociologues, d’architectes et d’urbanistes. Le Droit à la ville de 1968 et La Production de l’espace de 1974 sont les piliers de son questionnement sur l’habitabilité de notre espace à vivre.











2022 : La philosophie de Francis Ponge. La révolte des choses contre les mots. Paris, Ed. Hermann, coll. Philosophie.


couverture livre Ponge
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Francis Ponge, souvent décrit comme un poète des choses ordinaires, écrit sur les chèvres, le savon, le fumier... Il tente ainsi, en dehors de tout procédé rhétorique ou technique poétique, d'entrer dans les choses telles qu'elles sont ou telles qu'elles sont. Mais ce " tel qu'il est " est souvent un " tel qu'il semble être " pour nous, nous qui ne savons pas vraiment rendre compte de la part sensible des choses. Comment comprendre alors cette immersion dans un univers sensible que nous savons par avance extérieur aux choses ? D'autre part, cette immersion relève-t-elle d'une lecture philosophique du réel, d'une sorte de réduction phénoménologique merleau-pontienne, ou d'une vision naturaliste du monde qui fait de la nature un principe fondamental, à la manière de la religion naturelle de Diderot ou de l'écriture naturaliste de Zola ? Francis Ponge écrit-il pour toucher les choses au plus profond d'elles-mêmes ? Écrit-il pour que l'on n'oublie pas que les choses existent tout en sachant que leur dénomination restera, quoi qu'il arrive, improbable et approximative ? Ecrit-il pour montrer les lacunes du langage actuel, ou au contraire pour mettre en place un autre langage ? Écrit-il ou tente-t-il d'écrire comme tous ces écrivains, tels Sarraute, Blanchot ou Beckett, qui résistent à l'écriture en écrivant ?

en 2018 : La Place de l'Etranger dans la communauté. Dialogue entre Levinas et Blanchot, Presses Paris Nanterre, coll. essais et conférences, 2018. 



Comme le métis n’est pas métis par son enveloppe, mais par sa capacité à se construire en permanence, le sujet n’est pas sujet par analogie mais par différence. La différence porte en elle le double à condition de comprendre que le double n’est pas deux fois une unité mais l’impossibilité pour une chose d’être une.

Des notions (l’étranger, la différence, l’altérité, le métis, la relégation, le métèque, l’autochtone, le même, l’unicité, l’identité, …) mais aussi des penseurs (Héraclite, Parménide, Blanchot, Levinas, Maître Eckhart, Platon, Michaux, Lao Tseu, Deleuze, Derrida…) pour saisir la nature profonde de cette communauté humaine.

Fragmenter l’unité apparente de chaque singularité pour faire remonter sa propre étrangeté : c’est à cet instant précis peut-être que le mouvement de la communauté prend tout son sens, quand il résiste à l’uniforme.

Commun, communion, communisme, communauté, communautaire, communautarisme… le terme de communauté est complexe. Utilisé à tort et à travers il perd son sens. Qu’est-ce qu’une communauté finalement ? Comment distinguer la communauté du communautarisme et comment éviter de réduire la communauté au communautaire ou l’identité à l’identitaire ?

« Qu’est-ce donc qui nous manque ? » pour reprendre la question de Maître Eckhart. La communauté pour combler un manque ou la communauté comme comble du manque ? C’est l’interrogation centrale de cet essai sur la place de l’étranger dans la communauté humaine.



en 2017 : Sous la langue, Artaud. La réalité en folie, Les Belles Lettres, coll. encre
marine, 2017.

4e de couv.

Artaud n’est pas fou, ou s’il l’est, sa folie est à l’intérieur même de la folie : « … que les aliénistes se rassurent, je suis fou même pour la folie. » Être fou même pour la folie afin d’échapper à la dualité normal/pathologique. Être fou pour la folie afin de ne plus la hiérarchiser selon des échelles que mesurerait n’importe quelle nomenclature psychiatrique. Être fou pour la folie afin de renverser l’évaluation même de la folie, montrer en fait qu’il n’y a pas un dedans ou un dehors du réel, mais que tous les moyens sont bons pour creuser des souterrains dans cette réalité.

Artaud est fou même pour la folie car sa folie mérite plus que ce qualificatif. Il la pousse jusqu’à ce qu’elle ne soit plus contaminée par ce qu’en fait la raison.

Artaud fait ainsi partie de ces écrivains qui ont la langue dans le collimateur, mais à la différence de beaucoup d’autres, il ne cherche pas à l’apprivoiser ou à la domestiquer, plutôt à se mesurer à elle. Dans cette lutte à main nue, sans artifice rhétorique, se trouve la force d’une langue hors langage, ou d’un travail sur le mot qui n’est pas dans l’expression façonnée par l’auteur mais plus globalement sous la langue quand la langue devient un corps autonome : « Il faut vaincre le français sans le quitter,/ voilà 50 ans qu’il me tient dans sa langue,/ or j’ai une autre langue sous l’arbre,/ il faut/ le courant,/ le délabyrinthé,/ le discursif,/… » 

 

Trouver cette autre langue sous l’arbre pour comprendre comment son écriture nous permet de passer de la langue d’Artaud à Artaud et la langue, tel est le projet de ce petit essai… faire des petits pas de danse pour un grand écart de la langue.



en 2014 : Pour une critique de la raison écologique. Le Plan de nature, Circé, 2014



Du développement durable au fondamentalisme anti-humaniste de la Deep ecology, l’écologie se trouve enfermée dans l’idée que l’homme se fait de la nature.

Alain Milon interroge ce rapport de force, que ce soit celui de l’homme comme maître et possesseur de la nature, ou celui de la nature comme puissance indomptable. Que l’on favorise le progrès en trouvant un bon équilibre entre l’individu et son milieu, ou que l’on déshumanise la nature, le lien homme/nature semble toujours inscrit dans une relation conflictuelle. Ne peut-on pas envisager une autre logique que celle qui fait de l’homme, par sa gestion des ressources naturelles, ou de la nature, par sa résistance à l’empreinte humaine, la mesure de ce lien ?

Dès ses origines, l’écologie, prisonnière de la logique duelle homme/nature, semble incapable de saisir le véritable mouvement du plan de nature, seul à même d’annuler cette dualité. Le plan de nature n’est pas une série de lignes planes tracées par une main supérieure, mais un mouvement dans lequel on ne sait plus si elle est compositeur, chef d’orchestre, instrumentiste ou mélodie.



2013 : Cartes incertaines. Regard critique sur l'espace, Paris, belles lettres, col. encre marine.
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Souvent envisagée comme un instrument d’orientation et de navigation, la carte sert à nous rassurer dans notre lecture du territoire. Mais qu’adviendrait-il si l’on voyageait avec des cartes qui nous désorientaient ?

Les cartes sont nombreuses certes, mais elles n’ont pas toutes les mêmes vertus ! Certaines se contentent de reproduire simplement la réalité, d’autres au contraire l’inventent. Parallèlement aux cartes d’extérieur des géographes-géomètres-arpenteurs, il existe des cartes d’intérieur des cosmographes-artistes-écrivains, tous ceux en fait qui font rêver les lignes à la manière de Michaux qui affirmait : « Je veux que mes tracés soient le phrasé même de la vie. » 

Les cartes qui retiendront notre attention ici sont justement celles qui luttent contre la tyrannie de l’analogie pour nous plonger dans les profondeurs folles de ces contours incertains. Ces cartes sans mémoire effectuent des tracés et se refusent à suivre toute espèce de parcours. Elles nous entraînent ainsi vers des géographies improbables et inconnues. 

Ce voyage se fera à partir d’un dialogue tissé entre les œuvres poétiques de Michaux et les écrits philosophiques de Merleau-Ponty. Il sera aussi l’occasion d’éclairer la formule de Maurice Blanchot, fil conducteur des propos qui vont suivre : « Ils marchaient ainsi, immobiles à l’intérieur du mouvement. » Les cartes inconnues nous offrent l’occasion de marcher immobile à l’intérieur du mouvement comme pour nous dire que les points de fixation que la géométrie spatiale dessine sont d’abord des points de fiction que la géométrie poétique invente.
 

Compte-rendu Fabula, Thomas Vercruysse
Compte-rendu Non-Fiction, C. Ruby

http://lille1tv.univ-lille1.fr/collections/video.aspx?id=8a08e80d-3b08-4cd6-a91e-1f0fa98802a6
 

Sommaire


I — La carte nous avertit   
II — Intentions   
III — Légendes de cartes pour s’orienter   
IV — La carte : un récit du monde   
• Récit du Monde   
• Plissement   
• Mémoire de plis   
• Faille géologique   
V — La question du contour : l’espace incirconscrit de Michaux   
• Contour sans périmètre   
• Modulation   
• Le contour comme périmètre : les sculptures de Serra   
• Serra, lecteur de Merleau-Ponty   
• Entrelacs et chiasme chez Merleau-Ponty   
VI — Les tracés d’erre de F. Deligny   
•  « Tracer » ou figure d’erre   
• Du tracé d’erre à la cartographie schizoanalytique de Guattari   
VII — Les contours aventureux de Klee et de Magritte   
• La question de la représentation   
• La distance comme actualisation du possible   
• Le flottement   
VIII — Carte blanche : Raphaël ab(y)îmé par Cézanne   
• La  mise en ab(y)îme de la carte : vers le degré zéro de son tracé   
•  La cartographie du blanc   
IX — Le cartographe de Vermeer : l’infini mathématique du quotidien   
• L’astronome loin du géographe
• L’infini mathématique   
• Présence ou non du miroir   
• L’espace du reflet   
• Le vitrage et son quotidien   
X — La carte libre d’espace   
• L’espace comme emplacement ou espacement ?   
• Quand l’espace devient territoire   
• Histoire d’espace   
• L’hétérotopie   
• La distance critique du nomade   
XI — Le lieu de la carte : l’expression d’un lien ?   
• Le lieu comme carrefour du lien   
• L’esprit du lieu comme temps du lien   
• Petite phrase, petite musique, petite carte   
• La mémoire de la carte   
XII — Cartes sans fin


Traduction chinoise

 
2010 : La fêlure du cri : violence et écriture, Paris, Les Belles Lettres, collection Encre marine




Sommaire

Liminaire du cri

I. L'annonce du cri

II. L'avertissement de Nietzsche

III. Violence pour l'écriture ?

IV. Pour introduire la langue poétique

V. Le mot ssuré

VI. La voix du cri

VII. L'écho du cri

VIII. Le cri m'étrange plus qu'il ne m'étrangle

IX. La souillure du cri

X. Le dispositif du cri

En parallèle : Berges de la Loire : moule et modulation



2008
:Francis Bacon, l'effroyable viande, Paris, Ed. Les Belles Lettres, collection Encre Marine.


 
Sommaire

I Refus du contour
II L'effroyable viande
III Brutalités
IV L'espace incirconscrit du corps
V Modulations de corps : seule la figure demeure
VI L'accident est essentiel
VII Bacon tue le grec
VIII Pour en finir : le toucher sans communication
 
4e de couverture
La peinture de Bacon est angoissante. Elle nous met mal à l'aise. Elle montre une viande à l'état brut qui nous rappelle notre condition.
La peinture de Bacon n'est ni informe ni difforme et n'a que faire du contour. Elle exprime autant le refus de la peau sans chair de La Déposition de la croix de Fra Angelico que la chair sans peau de la Leçon d'anatomie de Rembrandt.
La peinture de Bacon est faite de peu de chose. Sans artifice, elle s'attache au fait, rien qu'au fait. Ses aplats sont des territoires qui poussent du dedans pour écarter des contours trop étroits.
Brutale, la peinture de Bacon s'attaque à l'intégrité du corps jusqu'à le faire exploser. Mais, elle est surtout sans concession comme pour dire que le corps n'est que le vestige de la viande.
 


 
2005. L'écriture de soi : ce lointain intérieur. Moments d'hospitalité littéraire autour d'Antonin Artaud, La Versanne, Ed. Encre marine.

4e de couverture
Pourquoi sommes-nous passés de la question de la philosophie classique : que suis-je ? une chose pensante , à celle des premiers cliniciens de la fin du XIXe qui se demandaient : qui suis-je ? une conscience gouvernée par un inconscient , pour finir par l'interrogation prosaïque de la littérature contemporaine : suis-je ? mon ego est ma demeure ?

Comment comprendre la profusion actuelle de ces écritures du soi qui s'enferment dans les embarras sentimentaux de leur auteur ? Écritures souvent à soi, sur soi, par soi et pour soi. Dans son journal intime, ses carnets personnels, ses confessions, son autobiographie, ses mémoires, ses souvenirs, l'écrivain n'est-il pas tenté d'interdire  toute présence étrangère en projetant, souvent par faiblesse, « ses émotions sur le papier » ?

L'écriture n'est-elle pas, par nature, un lieu d'effacement, un lieu d'hospitalité, un lieu dans lequel l'écrivain se met en suspension pour accueillir d'autres que lui. Si l'hospitalité est un accueil qui peut être recueil, l'accueil peut aussi vite devenir un écueil lorsque la présence de  l'autre est vécue comme une remise en cause de soi.

    Antonin Artaud, en écrivant sur lui pour les autres, nous donne l'exemple d'une écriture ouverte sur le monde qui cherche à retrouver les qualités premières de l'homme.

Table des matières :
Pourquoi écrire ?
Motifs d'écriture
L'écriture de  soi : le retour à l'essentiel
L'écriture de soi : une lutte contre l'effet miroir
De soi à soi pour tous   
Les glossolalies d'Artaud   
Le bégaiement d'Artaud
L'écriture d'Artaud est sa souffrance : crise d'hystérie
La voix d'Artaud est sa fêlure : phrasé schizophrénique
La relégation d'écriture : logorrhée de rappeur
Cri d'effacement   
 

2005. La réalité virtuelle. Avec ou sans le corps, Paris, Ed. Autrement, coll. Le corps, plus que jamais.


Ouvrage sur la disparition et l'effacement de la figure du corps travers les différentes constructions fantasmatiques liées la notion de réalité virtuelle. Le propos de ce livre, à travers une analyse philosophique des différents concepts-clé de la notion de réalité, est d'étudier comment une culture, à partir du corps virtuel, construit sa propre image du corps. Si l'utilisation du terme réalité virtuelle conduit souvent à des confusions c'est parce que derrière cette notion, se mélangent pèle-mèle deux univers : celui de la littérature fictionnelle à travers la science-fiction notamment, et celui de la modélisation informatique.

Table des matières
Introduction
Première partie - Qu'est-ce que le virtuel ?
I - Corps virtuel et cybercorps : un état des lieux
II - Le corps virtuel : un miroir du corps réel
III - Réalité virtuelle et virtualité
Deuxième partie - Le corps sans chair de la cyberculture
I - Du corps sans matière au corps opaque
II - La mise en scène hollywoodienne : Matrix (I, II, III), Videodrome, eXistenZ, Terminator (I, II, III), Simone
Troisième partie - Le corps retrouvé avec l'art numérique
I - Mutations du corps : Sterlac et Orlan
II - Le retour du corps obstacle : les installations interactives
Conclusion
Appendice : Dispositif théorique autour de la question de la virtualité

couverture réalité virtuelle Azooth
couverture réalité virtuelle Azooth couverture réalité virtuelle Azooth



2002. Contours de lumière : les territoires éclatés de Rozelaar Green. 40 ans de voyages en pastels et dessins. Paris, Ed. Draeger, 110 pages.



1999. L'Art de la Conversation. Paris, PUF, col. " Perspectives critiques ", 182 pages.
 
Table des matières
Préliminaire - Une promenade en sociable
Chapitre I - Le cadre éthique de la conversation
La nature du sujet conversant
La nature de la conversation
L'univers kantien de la conversation
Le registre esthétique de la finalité sans fin
Le registre philosophique de la conversation
Le registre sociologique et la condamnation de l'attrait à travers
la conversation, la coquetterie et le jeu de société
La conversation psychanalytique de l'homme au magnétophone
L'ère de la déprogrammation conversationnelle :
la conversation schizophrénique
Les cadres goffmaniens de la conversation
L'art du langage
L'aventure non aventureuse de la conversation de la Castafiore
La conversation maladive d'Antonioni
Chapitre II - L'art de la conversation de Magritte,
raréfaction, fissure, fraction de l'énonciation
L'être du langage
La nature de l'énoncé
Le style indirect libre
Sociolinguistique de la conversation
L'art de la conversation de Magritte
Le premier espace : qu'est-ce qu'un énoncé ?
Le deuxième espace : l'énoncé unique
Le troisième espace : l'énoncé fissuré et le mot écholalique
Chapitre III - Ulysse, Narcisse et Écho ou le voyage
sans issue de la conversation
L'environnement technique du sujet parlant
La schizophrénie téléphonique : de la télécommunication
à la télépathie
Écho ou le narcissisme sans Narcisse
La statufication
Chapitre IV - L'art de la conversation ou l'enjeu du style
La nature du style
La rhétorique et le style
Le discours indirect libre
Le moule intérieur
Le travail mallarméen
Un coup de dès n'abolira jamais le hasard
Le bilinguisme sans langue
La conversation schizophrénique
Conclusion - La conversation musicale, le contrepoint contre
l'harmonie ou La sainte Conversation

Traduction coréenne chez DONGMOONSUN en 2005 de L'art de la conversation.



1999. L' Etranger dans la Ville. Du rap au graff mural. Paris, PUF, col. "Sociologie d'aujourd'hui ", 154 pages.

Préliminaires
Communauté, Etat, Nation, Patrie
L'Étranger et la relégation : citoyenneté ou nationalité
Terre, terrain, terroir, territoire, territorialité
L'école de Chicago et la notion dÌécologie urbaine
L'errance dans la Ville
La proximité dans la distance
L'Étranger et lÌéchange urbain
La mobilité et l'objectivité
Le Juif errant : le nomadisme
Le rap et la figure de la relégation
Bref historique du rap
Le rap comme glossolalie et logorrhée urbaine
Le graff mural : cicatrice ou peau de la Ville ?
Historique du tag et du graff
Tag et délire graphomanique
Le traitement social du tag : le cas RATP
Conclusion
Traduction coréénne : 



1999. La valeur de l'information : entre dette et don. Critique de l'économie de l'information. Paris, PUF., col. " Sociologie d'aujourd'hui ", 232 pages.
Table des matières
Introduction
Chapitre I - Analyse critique du concept d'information
Chapitre II - Remarques générales sur la valeur économique de l'information
1. L'impératif du quantitatif
2. La catégorie de l'échange
3. L'historicité de l'échange
4. L'économie de la valeur
5. La valeur de l'information selon les économistes de l'information
6. La valeur nulle de l'information
7. Le partage comme nouvelle forme d'activité
8. La crise du partage
Chapitre III - Les différents sens du mot valeur
1. Le sens de la valeur
2. La logique de la préférence contre la logique de la différence
2.1. la logique de la différence
2.2. la logique des présupposés contre la logique de la préférence
Chapitre IV - Marchandise, information et valeur
1. La différence entre valeur d'usage et valeur d'échange
2. Adam Smith et la valeur du travail
3. Marx et le salariat
Chapitre V - La valeur immatérielle de l'information
1. Bref historique de l'économie de l'information
2. L'impasse des investissements immatériels
3. La théorie de l'Analyse de la Valeur
4. Vers une valeur retrouvée de l'information
5. Critique de l'économie de la convention
5.1. Coase et la fonction institutionnelle de l'entreprise
5.2. Williamson et les coûts de transaction
5.2.1 Le principe de transaction
5.2.2. La rationalité limitée
5.2.3. Les contrats
5.3. Les théoriciens de l'agence
5.4. La théorie de la convention
5.4.1. La nature de la convention
5.4.2. Perspectives générales sur l'économie de la convention
5.4.3. La convention de qualification
5.4.4. La convention d'effort
5.4.5. Remarques critiques autour de l'économie de la convention
5.4.6. Critique des codes de production
6. L'immatérialité de l'information et l'importance des réseaux ouverts
Chapitre VI - La valeur absolue de la marchandise et la valeur nulle de l'information
1. Baudelaire et l'indétermination de la valeur
2. Warhol et la nullité de la valeur
Chapitre VII - Don, dette, contrat et information
1. Qu'est-ce que le don ?
2. L'affirmation de la dette
2.1. Nietzsche avant Mauss
2.2. Aristote et la relation bienfaiteur / obligé
2.3. Nietzsche et le crédit moral de la dette
2.4. Deleuze-Guattari et la dette comme unité d'alliance
2.5. Pascal et la valeur d'attente dans le pari
3. Don corporel et gratuité
4. La figure abandonnée du don
5. Le don comme régulation marchande
6. Le don comme prémisse du contrat : la figure du hau et de la kula
6.1. Le hau et la naissance du contrat
6.2. La kula et le principe de la circularité
7. La place du sujet dans la relation donataire-donateur
8. La question du projet
Proposition en forme de conclusion : la valeur escomptée de l'information

• 1997. Quiesse et la figuration. Paris, Ed. Draeger, 1997, non paginé.
 

• 1994. La Communication Ouverte. Paris, éd. liaisons. Collection « Innovation », 1994, 244 pages. Prix de l’Académie des Sciences Commerciales,1995. Ouvrage, écrit avec F. Cormerais, trai­tant des nouvelles formes de la communication externe, de sa globalisation au sein de l'entreprise, et de ses en­jeux. Il s’agit de montrer comment l’étude de l’espace public proposée par la philosophie des Lumières peut éclairer notre analyse de la communication d’entreprise. À partir de la veille stratégique et de la formation à l’information, l’entreprise-organisme met en place une autre forme d’organisation, non plus arborescente ni poly-cellulaire, mais à dévelop­pement rhizomique où le transfert de l’information remplace le transfert des fonctions.

 

• 1981. Ex-Voto marins dans le Monde. Paris, ed. de la marine, 1981, 204 pages. Ouvrage écrit avec Eric Rieth (CNRS). Livre consacré aux Ex-Voto marins du Levant, du Ponant mais aussi à toutes les formes votives marines de l'Antiquité aux cultures asia­tiques, arabes et amérindiennes

Mis à jour le 09 janvier 2024