• Libellé inconnu,

Séminaire doctoral Modyco : Sens et fonctionnement des noms propres

Publié le 7 janvier 2014 Mis à jour le 3 avril 2017

Sens et fonctionnement des noms propres Séance organisée par Agathe Cormier (ATER à l’Université Université Paris Nanterre, jeune chercheur associé au laboratoire MoDyCo)

Date(s)

le 21 janvier 2014

14h-16h30
Lieu(x)
 Bâtiment G. Salle G614.

Séminaire doctoral du laboratoire MoDyCo : 21 janvier 2014

Sens et fonctionnement des noms propres

Séance organisée par Agathe Cormier
(ATER à l’Université Université Paris Nanterre, jeune chercheur associé au laboratoire MoDyCo)

14h00-14h50

François Recanati

(directeur de l’Institut Jean Nicod et directeur d’études à l’EHESS)

La rigidité des noms propres : arguments pour et contre un modèle indexical

14h50-15h35

Jean-Louis Vaxelaire

(MCF HDR à l’Université de Namur)

Les noms propres en tant que faits de texte

L’étude linguistique des noms propres est un cas particulier dans la discipline : on ne cite presque jamais Benveniste, Saussure ou Chomsky, alors que des logiciens tels que Kripke ou Frege apparaissent dans de nombreuses bibliographies.

Que cette omniprésence des thèses logiciennes soit due à leur supériorité sur celles des linguistes ou non, elle pose des problèmes évidents : elles n’ont pas été créées pour régler des problèmes linguistiques et ne peuvent donc répondre à toutes les questions qui se posent. Leur plus gros défaut est de ne pas prendre en compte la dimension textuelle, les noms propres sont généralement présentés dans des exemples inventés ou même isolément.

L’approche linguistique doit donc s’appuyer sur des textes qui permettent de confirmer ou d’infirmer les thèses avancées par les chercheurs. Nous essayerons donc d’observer si les noms propres sont réellement rigides, intraduisibles et sans signification comme nous pouvons généralement le lire.

15h35-15h55

Kaja Dolar

(doctorante sous contrat doctoral au laboratoire MoDyCo)

La place du nom propre dans les dictionnaires collaboratifs : le cas de La Parlure

Les philosophes du langage ont beaucoup parlé des noms propres et les théories de la référence qui se sont succédé au 20ème siècle leur accordent une place de choix. François Recanati présentera quelques-unes de ces théories et s'attachera aux traits qui distinguent, ou rapprochent, les noms propres des autres types d'expression référentielle : indexicaux et descriptions définies. Parmi ces traits : la rigidité, la dépendance contextuelle, et le caractère non descriptif.  Suite à l’émergence des nouvelles technologies et étant donné les possibilités offertes par celles-ci nous assistons à la fleuraison des dictionnaires dits collaboratifs. À la différence des dictionnaires numériques/informatisés, qui sont en réalité des dictionnaires académiques mis en ligne, la particularité des dictionnaires collaboratifs réside dans le fait que leur rédaction soit proposée au grand public ; elle se fait par les internautes, sans intervention de linguistes ou spécialistes de la lexicographie. Dans notre intervention, nous nous interrogerons sur la place du nom propre dans ce type de dictionnaires : nous nous pencherons plus particulièrement sur La Parlure. Nous analyserons brièvement quelques entrées relevant du nom propre pour savoir comment le nom propre s’insère dans la nomenclature ainsi que dans l’ensemble du dictionnaire collaboratif La Parlure. Notre étude nous permettra de conclure que le nom propre se trouve au sein de divers types d’entrées de La Parlure, soit dans les noms propres à proprement parler, soit dans les noms et locutions métaphoriques, soit dans les néologismes créés à partir des noms propres : l’émergence de nouvelles unités lexicales formées à base de noms propres est particulièrement intéressante.

15h55-16h30 : Discussion 

Mis à jour le 03 avril 2017